Montréal à Deux Doigts d’une Crise du Logement

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Montréal connaît actuellement une crise du logement avec des taux d’inoccupation rendant la vie difficile pour les personnes à la recherche d’une nouveau logement.

Le taux d’inoccupation  s’élève actuellement à 2% à Montréal. Sous la marque de 2%, nous entrons dans une crise delogement. La dernière de ces crises remonte au début desannées 2000, lorsque les taux étaient tombés à aussi peuque 0,7%.

Taux d’inoccupation

Un marché locatif est considéré comme équilibré lorsque letaux d’inoccupation des appartements est de 3%. «Il est certain qu’à 2%, pour un locataire, il y a moins dechoix sur le marché. Les immeubles des propriétaires sontsouvent presque pleins, ils sont moins à la recherche denouveaux locataires», explique Francis Cortellino,économiste à la société canadienne d’hypothèques et delogement (SCHL). Cette rareté est récente.

En 2016, il y avait presque le double des logements disponibles sur le marché, alors que le taux d’inoccupation était de 4%. En 2017, le taux a chuté à 2,8%. Il y a beaucoup de causes, bien que difficiles à quantifier: les jeunes deviennent propriétaires plus tard dans la vie, beaucoup de travailleurs et d’étudiants temporaires font leur maison à Montréal et les appartements sont loués sur des plateformes comme Airbnb, qui les emmène hors du marché.

Dans certains quartiers de la demande chez les touristes, lapression d’Airbnb est ressentie, au point qu’il est identifiécomme un facteur important de la pénurie. Mais il y aurait une lueur d’espoir pour les locataires: M.Cortellino explique que pendant trois ans, il a construit plusd’appartements de location que des condos à Montréal, après des décennies quand nous avons observé le contraire. Le marché pourrait donc être plus favorable pour les locataires dans un avenir proche.

Quitter la ville

Entre-temps, face au manque d’approvisionnement du marché et à la hausse des prix, certaines personnessongaient à déménager dans les banlieues, même si ellessont jeunes et sans enfant.

C’est le cas de Cassandre Fournier, au début de la vingtaine,qui veut quitter son appartement à côte-des-neiges pours’installer près d’une station de train de banlieue.«Monetairement, c’est plus facile pour moi si je quitte la ville,surtout si je veux vivre seule. Je vais aussi avoir plus d’espaceet de tranquillité», dit-elle. Même alors, les recherches ne sont pas faciles: alors que les annonces pour les condos ne manquent pas, il ne trouve pas beaucoup côté location. «J’ai l’impression que je vais devoirfaire une promenade dans les rues en voiture pour voir des affiches à louer! Elle dit.

Le prix moyen d’un-et-demi à Montréal était de $826 en 2018, et variait largement à travers la ville. Montréal-Nord($657) était le quartier le plus abordable, et le centre-ville/l’île des soeurs était le plus cher ($1459).

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